Reims, oh Reims… J’ai marrant de voir comment la ville en pleine semaine est un barnum total, où tu ne peux pas marcher sans que les gens te bousculent, où les voitures sont légion et te font comprendre que, toi, pauvre petit piéton tu n’as pas ton mot à dire, et je ne parlerai pas de mon amour personnel envers une catégorie de personne se prenant pour des gens de culture, de savoir et de « Je suis le meilleur, toi tu es une sacrée merde »; c’est bien connu que je ne porte pas ça dans mon cœur.

Mais Reims le dimanche a une autre facette intéressante: c’est le calme du dimanche matin, l’air frais qui vient te faire son plus gros smack, et tu redécouvres des endroits que tu ne te rappelles plus ou alors en souvenir et qui sont devenus un restaurant classieux alors que c’était la boutique de manga du coin.

Tu découvres que tu ne peux pas montrer le jardin d’horticulture Pierre Schneiter, car il est fermé en hiver, mais c’est surtout montrer avec une certaine nostalgie des ballades faites avant de prendre le train pour rentrer avec une comparse, et dire que oui, ça manque de verdure en plus centre-ville. Mais surtout de voir que Reims a toujours su mettre en avant sa cathédrale et surtout la beauté de l’intérieur. C’est simple : si tu es croyant, tu as un endroit qui te permet de te recueillir ; pour d’autres, c’est se dire « Mais comment ils ont fait ? » ; pour moi, c’est clairement un moment avec mon frère, découvrant cet endroit et le voyant l’apprécier, et aussi se balader dans une ville calme.

Dans le fond, son histoire l’a sauvé, et j’apprécie Reims pour ça.

Par contre, faut pas déconner, entre les travaux à chaque rue,le naufrage du club et le manque d’arbres, etc. Faut vraiment que les Alsaciens donnent une leçon d’urbanisme à Reims pour leur dire : «Voilàcomment doit être un centre-ville. »